lundi 8 septembre 2008, par idem
ALAIN BEGUERIE
photographe
Exposition rétrospective
Découverte d’un regard différent...
Alain Béguerie Vit et travaille à Bordeaux
Après des études de photographie chez Jean-Pierre et Claudine Sudre, Alain Béquerie s’installe à Bordeaux en 1980
"Il travaille dans le domaine patrimonial l’abbaye de la Sauve-Majeure, l’architecture gothique et les peintures murales médiévales en Aquitaine, Bordeaux médiéval, le livre en Aquitaine, Malagar, Bordeaux vu par les peintres, le rugby en Aquitaine ... et collabore à plusieurs campagnes d’inventaire des orgues historiques dans diverses régions de France. Ces travaux ont donné lieu à publication dans plusieurs maisons d’éditions.
Depuis 1994, il intervient dans des formations professionnelles et en milieu scolaire. Parallèlement, il mène un travail de recherche sur la botanique qui a donné lieu à plusieurs expositions :
Un Herbier (1998),
Flore viticole (2002),
La flore et ses paysages en Médoc (2003),
Le déménagement du jardin (2004),
A cause des plantes (2005),
La friche : état des lieux (2006)."
« Je m’efforce de traduire mon profond attachement pour les plantes, et tout particulièrement les arbres. Mon propos est de rapprocher le spectateur de la plante. Je regrette, en effet, notre peu d’attention pour ce qui est. Ainsi, la photographie joue ici, malgré son inévitable parti pris, le rôle de médiateur et peut constituer un idiome salutaire. De là à dire que mon travail est, peut-être, davantage d’ordre métaphysique que naturaliste... » L’inventaire d’un jardin bordelais est le fruit d’un patient travail de culture et d’observation dans son propre jardin. « Après dix années de mise en culture, j’ai entrepris en 2004, la mise en images de mon jardin. Bien que de taille réduite (70 m2), il est extrêmement garni. Contrairement aux apparences, un jardin est un lieu ouvert dans lequel, de façon permanente, se produit un flux de plantes. Plusieurs facteurs y contribuent. L’apport par le jardinier des graines récoltées au cours de ses voyages, les échanges avec d’autres jardiniers mais aussi les dons de la nature auxquels participent le vent et les oiseaux. Voilà pour les flux ! Pour ce qui est des reflux, je laisse la nature trouver son propre équilibre, réglé par le jeu de l’ombre et de la lumière. Cette série d’images tient à la fois d’un inventaire botanique et d’une rêverie dans un jardin de ville. »